Tumeurs cérébrales : étiologie, classification, symptômes, diagnostic et traitement
Gontsov A.Chirurgien neuro-oncologique, MD
22 minutes de lecture·décembre 23, 2025
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Les tumeurs cérébrales constituent un groupe hétérogène de néoplasmes issus de différentes cellules du système nerveux central (SNC) ou secondaires à des métastases d’autres organes (le plus souvent poumon, sein, rein ou mélanome). Selon leur localisation et leur mode de croissance, elles provoquent des symptômes cérébraux généraux ou focaux par compression, infiltration tissulaire et élévation de la pression intracrânienne (PIC).
La majorité des tumeurs cérébrales surviennent de façon sporadique.
Rarement liées à des syndromes génétiques héréditaires (neurofibromatose, syndrome de Li-Fraumeni, etc.).
Facteur de risque prouvé : irradiation ionisante à forte dose.
Épidémiologie
Incidence des tumeurs primitives du cerveau et du SNC ≈ 25/100 000 habitants/an. En incluant les métastases cérébrales, incidence > 45/100 000 habitants/an.
Environ 30 % des tumeurs primitives sont malignes, le reste – bénignes.
Avant 40 ans : prédominance des tumeurs primitives, souvent de bas grade.
Tumeurs les plus fréquentes : méningiomes (> 90 % bénins) et tumeurs gliales (> 80 % malignes).
Après 40 ans : métastases (> 50 %) et glioblastome (50 % des tumeurs gliales).
Métastase cérébrale d’un cancer du rein dans l’hémisphère gauche – modèle 3D
Chez l’enfant :les tumeurs du SNC constituent la principale cause de mortalité oncologique chez l’enfant. Gliomes (surtout astrocytome pilocytique bénin, survie à 5 ans >90%) — la plus fréquente des groupes histologiques chez l’enfant, suivis des médulloblastomes (tumeur embryonnaire maligne la plus fréquente du SNC chez l’enfant avec une survie à 5 ans de 60–80 % dans le risque standard), des épendymomes, glioblastomes, craniopharyngiomes, tumeurs germinales et autres.
Anatomie
Par rapport à la tente du cervelet
Par rapport à la tente du cervelet (lat. tentorium cerebelli)les tumeurs sont classées en supratentorielles et infratentorielles.
Tumeurs supratentorielles
Tumeurs supratentorielles(« au-dessus de la tente ») : localisées au-dessus de la tente du cervelet — dans les hémisphères cérébraux, les noyaux gris centraux, le chiasma optique, les ventricules latéraux et le IIIe ventricule. Elles représentent environ 70–80 % des tumeurs chez l’adulte.
Exemples :
Glioblastome ;
Astrocytome ;
Oligodendrogliome ;
Adénome hypophysaire ;
Méningiome de localisation frontale ou pariétale, etc.
Tumeurs infratentorielles
Tumeurs infratentorielles (« sous la tente ») : situées dans la fosse postérieure — cervelet, tronc cérébral, IVe ventricule. Elles prédominent chez l’enfant (jusqu’à 60–70 % des tumeurs en pédiatrie).
Exemples :
Astrocytome pilocytique cérébelleux ;
Médulloblastome ;
Épendymome du IVe ventricule ;
Schwannome vestibulaire ;
Méningiome de l’angle pontocérébelleux ;
Hémangioblastome etc.
Épendymome infratentoriel – modèle 3DAnimation 3D – Épendymome infratentoriel
Par rapport au parenchyme cérébral
Par rapport au parenchyme cérébral (« axe » central du SNC), les tumeurs sont divisées en extra-axiales et intra-axiales (du latin axis = « axe »).
Ces termes reflètent non seulement la localisation, mais aussi la biologie de croissance, le comportement clinique et la stratégie thérapeutique. Les tumeurs extra-axiales sont le plus souvent bénignes ; les intra-axiales sont le plus souvent infiltrantes et malignes.
Tumeurs extra-axiales
Les tumeurs extra-axiales naissent en dehors du parenchyme cérébral mais à l’intérieur de la boîte crânienne. Elles compriment généralement le cerveau sans l’infiltrer.
Exemples :
Tumeurs des méninges (méningiome) ;
Tumeurs des nerfs crâniens (schwannome) ;
Tumeurs des os de la base du crâne (chordome), etc.
Tumeurs intra-axiales
Les tumeurs intra-axiales se développent au sein même du parenchyme cérébral, le plus souvent à partir de cellules gliales (astrocytes, oligodendrocytes, cellules épendymaires). Exemples :
Glioblastome ;
Astrocytome ;
Épendymome, etc.
Classification des tumeurs cérébrales
La classification OMS 2021 des tumeurs du SNC (WHO CNS 2021) met l’accent sur les caractéristiques moléculaires et génétiques plutôt que sur la seule histologie.
Elle repose sur un principe à trois niveaux :
Histologie : morphologie cellulaire et architecture tumorale.
Par exemple, dans les tumeurs gliales, les marqueurs suivants sont systématiquement recherchés pour préciser le diagnostic, le pronostic et la réponse thérapeutique :
Mutations IDH1/2 (mutation IDH = pronostic plus favorable) ;
Méthylation du promoteur de MGMT (méthylé = bonne réponse au témozolomide) ;
Surexpression de VEGF (élevée = intérêt d’ajouter bévacizumab), etc.
Le passage à une classification moléculaire permet une classification plus précise des tumeurs, une meilleure prédiction de l’évolution clinique et une personnalisation du traitement (choix de la chimiothérapie, prédiction de la réponse thérapeutique, décision d’opérer ou d’irradier).
Manifestations cliniques des tumeurs cérébrales
Symptomatologie cérébrale générale :
Céphalée : présente chez 50 à 70 % des patients ; souvent bilatérale, sourde, aggravée par la toux, l’inclinaison du tronc, la nuit ou au réveil.
Crises convulsives : 50–80 % des tumeurs primitives, en particulier les tumeurs à croissance lente (gliomes de bas grade) et les métastases ; souvent focales.
Troubles cognitifs : apathie, altération de la mémoire, troubles de l’humeur.
Modifications de la personnalité : surtout en cas de localisation frontale.
Chez l’enfant, la symptomatologie dépend de l’âge, de la localisation et de la biologie tumorale ; elle est souvent aspécifique, ce qui retarde le diagnostic.
Indications à la neuro-imagerie (IRM/TDM) chez l’enfant suspect de tumeur du SNC :
Céphalée persistante > 4 semaines, surtout avec vomissements matinaux, altération de la conscience ou chez l’enfant de moins de 4 ans ;
Symptômes neurologiques nouveaux ou progressifs (crises convulsives, faiblesse, troubles de la coordination, troubles visuels) ;
Régression des acquisitions motrices, troubles de la marche ;
Macrocrânie (augmentation du périmètre crânien), surtout associée à d’autres signes.
Animation 3D – papillome des plexus choroïdes
Diagnostic des tumeurs cérébrales
Le diagnostic des tumeurs cérébrales repose sur l’utilisation combinée des méthodes modernes de neuro-imagerie, de la vérification histologique et moléculaire, ainsi que d’examens complémentaires en cas d’étiologie incertaine ou d’évolution atypique.
Neuro-imagerie
IRM avec injection de gadolinium : méthode de référence pour la détection et la caractérisation des tumeurs cérébrales ; permet d’évaluer la taille, la localisation, l’extension intracrânienne, la vascularisation, la présence de nécrose et les limites d’infiltration.
TDM cérébrale : indiquée en urgence ou en cas de contre-indication à l’IRM.
Gliomes de bas grade : hypersignal T2/FLAIR, absence de rehaussement, croissance infiltrative.
Métastases : lésions arrondies, bien limitées, souvent multiples, avec œdème périlésionnel marqué.
Méningiome :insertion durale (base du crâne, voûte crânienne, faux du cerveau, tente du cervelet), rehaussement homogène intense.
Lymphome primitif du SNC : rehaussement homogène, restriction marquée de la diffusion (DWI), localisation préférentiellement périventriculaire.
Biopsie
Réalisation stéréotaxique ou chirurgicale pour confirmation histologique et profilage moléculaire (IDH, codélétion 1p/19q, méthylation MGMT, TP53, BRAF, H3K27, etc.).
En cas de suspicion de lymphome, il est préférable d’arrêter les glucocorticoïdes (si l’état clinique le permet) avant la biopsie en raison de la régression tumorale transitoire qu’ils induisent.
Méthodes de diagnostic supplémentaires
TEP-TDM, spectro-IRM, IRM de perfusion : indiquées en cas d’étiologie douteuse (différenciation tumeur / abcès / démyélinisation, etc.).
Ponction lombaire :en cas d’atteinte leptoméningée, suspicion de méningite, encéphalite, leuco-encéphalopathie multifocale progressive ou lymphome. Contre-indiquée en cas d’hypertension intracrânienne marquée.
Diagnostic différentiel
Objectifs :
Distinguer la tumeur des processus non tumoraux (infection, démyélinisation, pathologie vasculaire).
Déterminer la nature primitive ou métastatique de la tumeur.
Préciser le type histologique, le sous-type moléculaire et le grade de malignité.
Exclure un radionécrose ou un abcès post-thérapeutique.
Anévrysme
Maux de tête soudains, à la TDM/IRM avec contraste — masse vasculaire, à l’angiographie — artère dilatée, hémorragie sous-arachnoïdienne.
Accident vasculaire cérébral
Apparition soudaine, déficit neurologique focal, zone ischémique visible à l’IRM DWI/ADC (restriction de diffusion), plus souvent localisée dans les bassins vasculaires.
Encéphalite
Apparition subaiguë, fièvre, confusion et convulsions — absence de masse focale. À l’IRM, les modifications sont généralement diffuses, souvent dans les lobes temporaux (par exemple, dans l’encéphalite herpétique), sans effet de masse.
Tumeur cérébrale primaire
Apparition progressive, symptômes neurologiques focaux, convulsions, maux de tête. Lésion infiltrante ou solide, œdème, effet de masse, rehaussement hétérogène.
À l’IRM : rehaussement homogène et localisation dans les structures profondes du cerveau, en particulier chez les patients immunodéprimés. Restriction élevée de la diffusion (DWI+), régression rapide possible après administration de stéroïdes, il est donc important de les éviter avant la biopsie.
Abcès cérébral
Fébrilité, leucocytose et foyer infectieux (otite moyenne, sinusite, bactériémie) fréquents. Imite une tumeur à l’IRM, mais présente une restriction franche de la diffusion en anneau (DWI+). La spectroscopie RM révèle des acides aminés/métabolites spécifiques.
Nécrose radique
Survient plusieurs mois à plusieurs années après la radiothérapie, peut imiter une récidive tumorale. Elle se distingue par une RM de perfusion et une TEP (la nécrose signifie hypoperfusion, hypométabolisme) et peut diminuer sous stéroïdes.
Sclérose en plaques
Jeune âge, lésions multifocales dans la substance blanche, hyperintensité en FLAIR sans effet de masse ni contraste ; évolution clinique récidivante, avec rémissions, souvent chez les jeunes.
Thrombose du sinus caverneux
Apparition aiguë avec maux de tête (souvent unilatéraux), gonflement des paupières, ophtalmoplégie et baisse de la vision. L’IRM/la phlébographie par RM révèle la présence d’un thrombus dans les sinus veineux. Il y a souvent une infection des zones faciale, nasale et sinusale.
Maux de tête en grappe
Douleur aiguë autour de l’œil, larmoiement, rhinorrhée, durant quelques minutes, récurrente en série, non accompagnée de déficit neurologique. Aucun changement structurel à l’IRM.
Hydrocéphalie idiopathique
Souvent chez les personnes âgées, triade de symptômes (troubles de la marche, démence, incontinence urinaire), pouvant s’accompagner de maux de tête et de nausées, dilatation ventriculaire à l’IRM sans masse focale.
Troubles du métabolisme
Provoque des symptômes diffus plutôt que focaux (confusion, convulsions, tremblements), sans masse focale à l’IRM. Les tests généraux (glucose, sodium, enzymes hépatiques, créatinine, urée, etc.) aident à identifier la cause.
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Traitement des tumeurs cérébrales
Glucocorticoïdes
Indiqués en cas d’œdème cérébral et d’hypertension intracrânienne (dexaméthasone 8-16 mg/j → 4 mg toutes les 6 h).
Éviter l’utilisation prolongée : risque de complications (infections, diabète, ostéoporose) et diminution de la survie chez les patients atteints de glioblastome.
Contre-indiqués avant biopsie en cas de suspicion de lymphome (régression tumorale transitoire sous dexaméthasone).
Antiépileptiques
Prescrits uniquement en cas de crises convulsives avérées. Traitement de première intention : lévétiracétam.
Prophylaxie préopératoire : uniquement sur indication.
Thérapie chirurgicale
Biopsie, résection partielle ou exérèse complète indiquéepour les tumeurs accessibles symptomatiques, en cas de diagnostic incertain ou de décompensation aiguë.
Techniques modernes, (tractographie IRM préopératoire, neuronavigation, IRM et échographie peropératoires, microscope opératoire, navigation par fluorescence 5-ALA) augmentent significativement la radicalité et la sécurité de l’intervention.
Radiothérapie et chimiothérapie antitumorale
La radiothérapie double la survie postopératoire des gliomes malins.
Radiothérapie stéréotaxique / radiochirurgie (SRS) : contrôle local durable pour les tumeurs limitées, inaccessibles ou radiorésistantes.
Lymphome primitif du SNC : biopsie + chimiothérapie à haute dose à base de méthotrexate ± radiothérapie.
Métastases : SRS ou chirurgie ouverte (craniotomie) pour lésions uniques (parfois SRS néo-adjuvante) ± thérapies ciblées/immunothérapie. En cas de lésions multiples ou inopérables : SRS ou irradiation pan-encéphalique.
Schwannomes et neurofibromes : surveillance, chirurgie ou SRS.
Chaque année de nouvelles options médicamenteuses apparaissent (tumeurs bénignes et malignes), mais la résection chirurgicale et la radiothérapie restent les piliers du traitement.
Spécificités du traitement des tumeurs du SNC chez l’enfant
Chirurgie d’exérèse : méthode première et principale (sauf gliomes diffus du tronc cérébral et certaines tumeurs de la voie optique). Dérivations ventriculaires fréquentes pour contrôler l’hypertension intracrânienne (hydrocéphalie).
Radiothérapie : adaptée à l’histologie et à l’âge (généralement évitée avant 3 ans en raison du risque de séquelles neurocognitives).
Chimiothérapie : associée à la chirurgie et à la radiothérapie, surtout après 3 ans pour les tumeurs embryonnaires (médulloblastome), épendymomes et certains gliomes. Chez les nourrissons et jeunes enfants : utilisée pour retarder ou remplacer la radiothérapie et en réduire la toxicité.
L’approche moderne repose sur une concertation multidisciplinaire, une stratification moléculaire et une individualisation thérapeutique.
La radiothérapie et les traitements médicamenteux (thérapies ciblées, immunothérapie) progressent rapidement, offrant l’espoir d’amélioration des résultats à l’avenir.
Diagnostic précoce, choix optimal de la chirurgie et du traitement adjuvant, ainsi que rééducation globale du patient restent essentiels.
FAQ
1. D’où viennent les tumeurs cérébrales ? Sont-elles héréditaires ?
La plupart sont sporadiques. Rarement liées à des syndromes génétiques (neurofibromatose, Li-Fraumeni). Seul facteur de risque établi : irradiation cérébrale à forte dose.
2. Quels sont les premiers symptômes d’une tumeur cérébrale chez l’adulte ?
Les symptômes des tumeurs cérébrales ne présentent pas de différences liées au sexe et peuvent inclure des céphalées qui s’aggravent le matin ou lors de la toux, des crises convulsives et des troubles cognitifs. Selon la localisation du néoplasme, peuvent survenir des symptômes neurologiques focaux tels que faiblesse des membres, aphasie ou troubles visuels.
3. Quels signes chez l’enfant ?
Les symptômes des tumeurs cérébrales chez l’enfant sont souvent aspécifiques, ce qui rend le diagnostic précoce difficile. Parmi les signes d’alarme figurent : céphalée persistante avec vomissements matinaux, régression des acquisitions motrices, troubles de la marche, strabisme, ainsi qu’une augmentation du périmètre crânien (macrocrânie) chez le jeune enfant.
4. Comment apparaît une tumeur cérébrale à l’IRM ?
L’IRM avec injection de gadolinium est la méthode de référence. L’aspect varie selon le type tumoral. Par exemple, le glioblastome présente souvent des contours irréguliers et un rehaussement hétérogène avec nécrose centrale, tandis que les métastases apparaissent généralement comme des foyers arrondis, bien limités, avec un œdème périlésionnel marqué.
5. Peut-on guérir une tumeur cérébrale et comment l’enlève-t-on ?
La possibilité de guérison dépend du type, de la taille, de la localisation et des caractéristiques moléculaires de la tumeur. Le traitement principal est la résection chirurgicale, qui peut être partielle ou totale. Les technologies modernes telles que la neuronavigation et l’IRM peropératoire augmentent la radicalité et la sécurité de l’intervention.
6. À quelle vitesse se développe une tumeur cérébrale et quelle est l’espérance de vie ?
La vitesse de croissance et le pronostic dépendent du grade de malignité. Certains néoplasmes, comme les gliomes de bas grade, évoluent lentement, alors que le glioblastome progresse rapidement. Sans traitement ou en cas de traitement inefficace, la survie est très courte ; le traitement multimodal moderne (chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie) l’allonge significativement.
7. Une tumeur cérébrale peut-elle disparaître spontanément et quels sont ses dangers ?
Une tumeur cérébrale ne disparaît jamais d’elle-même et nécessite une prise en charge médicale ou une surveillance. Elle est dangereuse car elle comprime et infiltre les tissus voisins et élève la pression intracrânienne, entraînant des symptômes cérébraux généraux et focaux. L’absence de traitement peut être fatale.
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